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Juste une envie de faire partager tous ces moments d'efforts en montagne.

Templiers

Un petit weekend tranquille et logé au domaine du Roc Nantais à la dernière minute grâce à Greg Acs, bonne ambiance avec le team Lafuma et les gars de Pralo à table.

Réveil à 4:00 pour un petit déj' au Gatosport que je n’avais plus l'habitude de prendre par manque de temps pour réaliser ma préparation spéciale du matin. Je n'arrive même plus à finir la portion que je mangeais avant, et pourtant deux tartines de confiture passent.

Dernière mise au point pour les ravitos pour Xavier. Celui de Pierrefiche sera supprimé car il faut faire un détour au risque de manquer l'arrivée.

Arrivé sur Millau peu de temps avant le départ, l'échauffement sera de courte durée (10min) avec 3 malheureuses accélérations au milieu de la masse de coureurs, ça s'annonce pas super pour la suite...

À 5min du départ, je ne sais toujours pas dans quel SAS je dois partir, ça commence déjà à me tendre; au pire je prends le risque de partir sur le devant du troisième.

Départ 6:15 dans le noir éclairé d'artifices rouges, ça déchire bien. La frontale n'arrête pas de s'éteindre toute seule à cause du fil qui commence à se dénuder, et fini par tenir jusqu'au levé du jour. Les premières heures avant le premier ravito se déroulent tranquilles en grattant pourtant pas mal de places (800). Plus d'une heure de plat sur les Causses Noires au levé du jour. Ca commence déjà à être long et monotone avant d'attaquer la première descente. Je saute le ravito de Peyreleau en solide car le gâteau est toujours en place dans mon ventre, à la rigueur quelques quartiers d'oranges auraient pu passer, mais ils n’y en avaient sur aucuns ravitos. Tout ce qui sera ingurgité jusqu'au deuxième ravito sera les gels.

La deuxième moitié de la deuxième montée annonçait du dure, je n'ai rien vu de spécial. Les grands espaces apparaissent enfin avec les chapelles et autres demeures, le cirque de Madasse que l'on voyait la veille depuis la route avec ses beaux rochers.

Le vent souffle toujours et commence à faire revenir le mal de gorge de la semaine passée, ce qui m'oblige à mettre la veste par moment. Ravitaillement en solide et remplissage de boisson à St André de Vézines qui traine un peu (10min), avec le changement de tee-shirt et chaussettes.

Je commence à me faire plaisir sur certaines parties de la descente où je récupère mes places perdues. Je retrouve toujours le même gars qui fait le bouchon avec ses bâtons dans les parties où on ne peut pas doubler avant chaque ravito. Je commençais à être en hypo avec le froid et le manque de bouffe, « Haribo c'est beau la vie », tu m'as sauvé avec ton Dragibus, 15min avant le ravito. Arrivé à Pierrefiche je retrouve Xavier qui n'était pas censé être là mais j’étais bien content quand même. Un verre de soupe, la quinzaine de Pringles et 4 Tucs.

Ca fait un bon moment que le parcours me sèche et que je me plaind à Xavier avec ce vent et la peur de me chopper une crampe au mollet malgré les litres de boissons et de gels que j'ingurgite. Les montées passent trop vite, je retombe toujours sur les mêmes personnes et je n'ai pas l'impression d'avancer. Heureusement qu'il y a de beaux paysages.


Le petit passage sur le pont de kayak gâché par le gars devant moi qui marchait, bien dégoûté, ça aurait été sympa de courir dessus. Je retombe sur Gregory Acs qui commençait à aller mieux malgré ses problèmes digestifs et Xavier pour un petit ravito surprise qui tombait bien, avant de faire la dernière grosse montée. Dernier ravito de la Cade pour faire le plein, ça sent la fin enfin. C'est le moment de donner tout ce qui reste en descente et un petit 200m de montée technique où je me fais plaisir à doubler à quatre pattes un petit groupe avant d'arriver en haut. Ils sont cuits, je peux en profiter pour faire un petit arrêt obligatoire avant de tirer les jambes au max dans la descente. Passage raide en forêt, pas mal de racines, de branches en pleine face, des bons coups de culs quand on s'y attend pas, le boardercross pour sangliers. En sortie de forêt apparaît au loin la ligne d'arrivée, je me dis que j'ai encore plus que je pensais à faire, puis en fin de compte c'était pas si loin. Encore trois tête possible à gratter en sprint finale avec les quelques petits lacets juste après avoir sorti le drapeau. C'est du délire, on parle de moi au micro pour mon accélération finale. Stop chrono pour 9:14, c'est 45' de plus que ce que j'avais prévu mais vu le parcours et le manque de repos de la semaine d'avant, je m'en sorts pas trop mal. Même pas l'envie de boire une bière avec Xavier pour la réussite, mais un bon repas d'après course avec la bonne purée au Comté du coin.

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